C'est pas tous les jours Noël ?
Cet article était prévu pour hier, mais mon ordinateur a fait son ronchon et moi j'ai suivi...
Ils sont arrivés Papa Ti'nouilles et Maman Violette, ce matin, le sourire jusqu'à la racine des cheveux. L'appartement ronflait encore. Ils ont réveillé les rêveurs avec des odeurs de pain au chocolat, de café et de thé. On s'est retrouvés comme des enfants à raconter des bêtises dans la cuisine trop petite et avec les chaises bancales.
Aujourd'hui, et c'est normal, on n'est même pas en automne, pas de sapin, pas de Père Noël. Le facteur était passé, Maman avait fait le second facteur. Enfin, pouvoir se réveiller avec du soleil qui se glisse sous les paupières, et le chant des rossignols ou le rouli des vagues. J'abandonne Lemon Tree.
Au matin, un mur blanc, un mur qui boude. Au soir, grâce à tout son amour et toute sa force de papa lunaire, un mur rassuré, un mur de bibliothèque. Poser chaque livre comme si c'était un trophée. Elle ne demande qu'à être remplie.... En tout cas, ce soir, je dors dans ma bibliothèque, c'est sûr ! (j'en fais des bonds dans ma tête, tiens)
Ballade dans les rues lumineuses de Besançon. S'habiller ? Non. Remplir une bibliothèque, pourquoi pas ? Régresser, se sourire, s'unir, choisir (ou juste dire "moi ça me plaît), soutenir. Oui, encore et encore.
Le soir venu, avoir envie de chaleur. Alors, se faire une soupe aux tomates. Maison. Réchauffer les pancakes aux courgettes de Maman. Faire fondre du Comté dessus. Savourer une part de tarte à la poire et aux amandes. La gourmande est toujours là, on dirait.
C'est pas tous les jours Noël, c'est sûr. Mais se faire la vie comme un enfant qui a les yeux émerveillés devant le sapin, ça on peut. Il n'y a qu'à s'offrir à la vie. Soi-même. Sans retenue.